Hervé comment ?

l'îlot sculptural

Auteur d'après Florimond Ronger
Mise en scène Laurent Charpentier
Compagnie Les Brigands
Première

2015

,

Théâtre de Gray

Avec Laurent Charpentier
Chant: Jêrome Billy (ténor)
Musicien: Nicolas Ducloux (piano)
Lumières: Fabien Rios
Vidéo: Victoria Duhamel
Participation: François Regnault
Collaboration artistique: Victoria Duhamel

"Les spectateurs entreront au théâtre comme dans un antre, tenant autant du laboratoire alchimique que d’une arrière-cuisine de boucherie, une chapelle minimaliste ou encore une salle d’exposition d’art contemporain. Ils sont invités à faire un petit tour dans la tête et dans le monde d’Hervé. Un homme les accueille en reprenant le fil de la vie du compositeur, comme s’il était lui-même Hervé, et en narrant ses réussites et ses tourments. Puis, parodiant certaines méthodes pseudo-scientifiques du XIXème siècle, il apparaît comme un conférencier musico-neurologue, amateur de phrénologie et de crâniométrie, qui stimule un certain nombre d’expérimentations curieuses sur un « spécimen chantant » répondant au prénom de Florimond, que le savant a jalousement cons-Hervé dans son réfrigérateur. Il fera obs-Herver au public ce phénomène d’imagination et de subversion, qui apparaît, brûle les planches, ensorcelle son public, et « ni vu ni connu je t’embrouille » disparaît de nouveau. On essaiera de laisser poindre une mélancolie en sourdine derrière cette gaieté fébrile, nerveuse, presque maladive, à l’image de cet Hervé souvent empêché (par l’argent, par ses rivaux, par les décideurs culturels de l’époque, par la justice, même !). Hervé : ce spécimen de la blague musicale parisienne, «jamais médiocrement gai ». HERVÉ comment ? ou par qui et comment l’opérette fut inventée se veut une « folie » musicale où un chanteur, un acteur et un pianiste interprètent autant de facettes du personnage Hervé, s’engagent dans le labyrinthe de sa vie, le tourbillon de sa création, comme dans un train fantôme et passent comme lui du coq à l’âne, d’une pièce à l’autre, jusqu’à jouer l’une des opérettes les plus libres et dévissées d’Hervé : Un drame en 1779." Laurent Charpentier

Pour ce faire, le décor est un écorché de réalité. Large comme un frigidaire, il déploie une bande de carrelage qui par sa disposition centrale permet une tripartition. A gauche se trouve l'acteur et la narration, au centre le chant, à droite le piano et la musique.

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