Days of nothing

le pourtour utilisé

Auteur Fabrice Melquiot
Mise en scène Matthieu Roy
Compagnie Cie du Veilleur
Première

2015

,

Chartreuse de Villeneuve lez Avignon

Avec Hélène Chevallier et Philippe Canalès Lumières: Manuel Desfeux
Son et musique: Mathilde Billaud
Costumes: Noémie Edel
Régie générale: Léa Maris

Cette pièce parle d'un auteur contemporain qui se met volontairement à l’écart du monde pour pouvoir travailler. Son passage dans un collège où il est en résidence d’écriture, va ébranler cette posture. Alors que la pièce se déroule alternativement dans une salle de classe et son appartement, nous avons fait le choix de montrer ce personnage dans un espace unique. A l’avant-scène, un espace vitré représente une salle de classe, de réunion ou de conseil. Autour et derrière, des couloirs montrent le collège. En fond de scène, une fenêtre donne sur la cour de l’établissement scolaire. Écran de projection, elle devient un véritable trompe-l’œil vidéo. Ce dispositif permet de réinterroger, avec les outils de l’ère numérique, une problématique historique : comment faire exister sur scène des éléments de décor construits et des toiles peintes sans créer des problèmes de point de fuite perspectif?
Intégrant toute la technique ( lumière, dispositifs sonores et vidéos) la scénographie a dû répondre à la nécessité de placer des éléments au-dessus du décor sans utiliser les éléments de levage habituels des cages de scène. Pour accueillir deux vidéo projecteurs, cinq projecteurs et deux enceintes, une grande poutre horizontale coiffe le décor. Plus qu’une réponse purement technique, cette limite haute (4,5 m quand le reste du décor mesure 3m) permet d’appuyer un axe dramaturgique : une frontière ressentie est créée entre la salle de classe et le reste du monde, entre lieu de repli de l’auteur et le collège.
L’avantage de ce dispositif techniquement autonome est double. Les éléments se trouvant toujours dans le même rapport de distance, l’adaptation aux lieux d’accueil devient quasi inexistante. Le temps de montage est diminué et le spectacle est toujours le même où qu’il soit joué. Un spectacle qui interroge les rapports entre espace, lumière, son et vidéo peut donc jouer dans des lieux non théâtraux, être proposé dans un gymnase ou une salle des fêtes, toucher un public non initié à ce type de représentation.

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