L'Amour conjugal

le lieu confronté

Auteur d'après Alberto Moravia
Mise en scène Matthieu Roy
Compagnie Cie du Veilleur
Première

2008

,

Théâtre de Thouars

avec Laurent Charpentier et Sarah Lepicard ou avec Philippe Canalès et Johanna Silberstein
Lumières: Manuel Desfeux
Son et musique: Mathilde Billaud et Géraldine Foucault
Costumes: Isabelle Deffin
Régie générale: Maëlle Payonne
Stagiaire costumes: Marine Roussel
Photographe: Alain Fonteray

Adaptation d’un texte littéraire, L’amour conjugal interroge le rapport entre acteur et spectateur. Le texte, une histoire intime de couple, a permis d’appliquer les préceptes d’Adolphe Appia “les limites physiques de l’espace deviennent les limites du drame”. Limitant la jauge à quatre-vingt personnes, un parallélogramme en rideaux de velours accueille acteurs et spectateurs sur la scène des théâtres. Les spectateurs entrent dans cet espace et se répartissent de part et d’autre d’une grande table dans une disposition “bi-frontale”.
Le spectacle commence avant l’apparition des comédiens: ne pas être dans le gradin habituel, utiliser un vestiaire obligatoire à l’extérieur du lieu du jeu, entrer par des chicanes en velours, choisir sa place d’un coté ou de l’autre de la scène. Une véritable mise en scène de l’avant-pièce se déploie et sert le propos général de la mise en scène: le spectateur se trouve dans la salle à manger du couple.
Le décor est composé d’une longue table, d’un grand lustre et de deux espaces hors-champs aux extrémités du parallélogramme: la cuisine derrière une cloison, la chambre derrière un grand cadre recouvert de tulles. Chaque spectateur est muni d’un casque audio par lequel il va entendre tout le spectacle: tout est joué en direct par les comédiens et le son est traité en simultané. Les micros portés par les comédiens sont utilisés pour les longues plages de récit, de description, du texte littéraire. Les micros cachés dans l’espace et la scénographie sont utilisés pour tous les dialogues. Un véritable jeu se développe, entre une voix off cinématographique très intime (voix nue) et des dialogues où l’espace sonore “s’ouvre” ( bruits du dîner – couverts, assiettes, plats, déglutition). Cette proposition interroge les rapports entre espaces physiques et espaces sonores. Il permet d'entrevoir l’imaginaire sans limite, la force narrative, la richesse produite par ce travail de contrepoint.

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